Pluie, pluie et encore de la pluie

La première journée de Roland garros à été rythmée par la pluie, seuls quelques matchs ont pu se jouer.

Dinara Safina (RUS/10) bat Yuliana Fedak (UKR) 7-5, 6-4
Tamira Paszek (AUT) bat Aiko Nakamura (JPN) 6-4, 6-0
Serena Williams (EU/8) bat Tsvetana Pironkova (BUL) 5-7 6-1 6-1
Justine Henin (BEL/1) bat Elena Vesnina (RUS) 6-4 6-3
Marat Safin (RUS/23) bat Fernando Vicente (ESP) 6/1 6/3 6/1

Marat Safin:

Il était aux qualifications et a eu des matches particulièrement coriaces et il n'était peut-être pas dans le coup." Janko Tipsarevic, son prochain concurrent, lui inspire davantage de méfiance. "Il a beaucoup d'expérience, c'est un bon joueur. Je le connais très bien. C'est un grand serveur. On verra comment cela se terminera, mais je pense que ce sera pour moi un match difficile.

Serena Williams :

«C'était des conditions très difficiles, la pluie a beaucoup ralenti le court, les balles étaient plus lourdes et plus lentes. Mais je me suis battue sur toutes les balles. Même quand je suis menée, je continue à me battre. Heureusement, cela a fonctionné. J'ai commencé à me sentir beaucoup mieux au cours du deuxième set. J'ai senti que mon jeu revenait, je ramenais beaucoup de balles et je me sentais bien. J'adore jouer sur terre battue. J'ai pris beaucoup de plaisir, j'ai retrouvé mon jeu. Je suis fière de pouvoir dire que je n'ai jamais été battue au premier tour. Maintenant, je peux respirer.»

Justine Henin :

«C'est fatigant de jouer dans de telles conditions. Il faut s'armer de patience, l'attente a été longue et on ressent la fatigue en fin de journée car il y a peu d'endroits où se retrouver au calme. C'était la cohue au restaurant des joueurs. C'était de la folie, c'est ce que je déteste le plus au début d'un Grand Chelem, c'est le peu de tranquillité et d'espace. J'ai un peu paniqué lorsque Safin a terminé car je n'étais pas prête à entrer sur le court. Heureusement, ils ont bâché le court. Avec le changement de temps sur les derniers jours, j'ai eu un problème de tension de raquette. J'avais du mal à faire sortir la balle de ma raquette. A part cela, je crois que tout ce qui compte aujourd'hui, c'est de m'en être sortie. Un premier tour dans un tournoi du Grand Chelem face à une fille qui fait un très bon match, ce n'est jamais facile. Mais j'ai su serrer le jeu sur la fin et plus ou moins contrôler le match. Ma prochaine adversaire (Ndlr : Tamira Paszek) m'a donné du fil à retordre au premier tour à Dubaï. C'est un tour à prendre avec énormément de prudence. Il faut essayer de continuer à mettre les choses en place. On est dimanche, je joue mercredi, il est un peu tôt pour être dedans. Mais je m'attends à devoir me bagarrer.»

Julien Benneteau

«Julien Benneteau, qu'avez vous fait de votre journée ?
Je me suis entraîné ce matin à 9h sur le Suzanne-Lenglen, comme il était prévu de le faire. Puis j'ai déjeuné normalement, comme si j'allais jouer en deuxième match derrière Serena Williams. Je me suis préparé, puis j'ai attendu dans les vestiaires... jusqu'à l'annonce de l'arrêt de la rencontre entre Pironkova et Williams sur les coups de midi.

Et depuis cette annonce ?

J'attends dans le player's lounge, je ne fais rien de particulier, je n'ai même pas jouer aux cartes. J'essaie de ne pas dépenser trop d'énergie, d'en garder pour mon match qui aura lieu demain (lundi). J'essaie de rester au calme.

Que ressent-on à l'issue d'une journée d'attente si longue, où finalement vous ne jouez pas ?

C'est frustrant, c'est très frustrant...

Quel va être votre programme maintenant ?

Je ne sais pas... On va rentrer à l'hôtel, et puis on verra... »

Peggy BERGERE