dimanche 15 juillet 2007

FRANCE 2-3 ITALIE


FRANCE 2-3 ITALIE

De la déception et des regrets , voila comment on pourrais qualifier cette journée.


Amélie Mauresmo (FRA) bat Mara Santangelo (ITA) 6-7 (5/7), 6-0, 6-4


La Français a tout connu dans cette rencontre. Le sentiment d'impuissance quand, comme la veille, son jeu de jambes lourd et emprunté a plombé ses frappes. Puis l'incrédulité quand son adversaire, épuisée physiquement et nerveusement par la tension de la première manche (jouée il faut le rappeler sous un soleil accablant) a encaissé six jeux de suite 0-6.
Enfin, la joie de retrouver ses sensations au troisième set. Mal embarquée après un premier jeu de service dans la lignée de son premier set, la N.6 mondiale a mis sa jeune rivale à dure épreuve grâce à un tennis compact enfin digne de son rang. Elle attendait d'elle-même une réaction d'orgueil. Elle l'a offert à son équipe avec un point important en bonus...


Francesca Schiavone (ITA) bat Tatiana Golovin (FRA) 6-4, 2-6, 7-5


La victoire sur Golovin s'est dessinée en trois temps : un cavalier seul au premier set pour l'Italienne, la révolte de Golovin au second set et le suspense de la fin du troisième. Le tout sur un court chauffé à blanc par le soleil et l'enthousiasme des supporters.
Hyperactive la veille face à Mauresmo, Schiavone s'est contenté de jouer juste, dimanche face à une Tatiana Golovin trop nerveuse pour être efficace. Breakée deux fois d'entrée de jeu, elle a profité d'une absence de la leader italienne de 5-1 à 5-4 pour se remettre dans le match - sans toutefois pouvoir éviter la perte du set.
Au second set, ses frappes intenses ont soumis son adversaire a un pilonnement en règle en retour. Avec trois breaks sur neuf balles de break, la Française a été constamment en tête.
La dernière manche a vu les deux joueuses plier sous la chaleur. Irrégulières au service, elles ont vécu un chassé-croisé qui laissera des regrets à Tatiana Golovin. Deux fois, elle a service avec un break d'avance. Deux fois Schiavone est revenue. A 5-3, la Française sert pour une place en finale. Elle commet deux doubles fautes consécutives, s'énerve et sort du match.
Soutenue par tout un stade, Francesca ne faiblit pas et arrache un double décisif.



Francesca Schiavone/Roberta Vinci (ITA) bat Nathalie Dechy/Séverine Brémond (FRA) 4-6, 6-1, 6-2


eurosport

samedi 14 juillet 2007

France 1-1 Italie

Sous une cheur étouffante, tatiane Golovin et Tathiane Garbin étaient les pemières à rentrer sur le terrain pour disputer le premier simple.

Tatiana Golovin (FRA) bat Tathiana Garbin (ITA) 6-3, 2-6, 6-2

Tatiana Golovin était en manque de match et cela s'est vu, elle a été malmené par l'Ialienne surnommée Tax. Golovin, très tendue, perdit d'entrée de match sa mise en jeu, ce qui ne l'empecha pas de remporter le premier set sur le score de 6-3. Dans la seconde manche, l Française conait un coup de mou, elle Tax remporte 5 jeux d'affilé.
La pression fait pourtant basculer le match une dernière fois. A 30 ans, Garbin n'a pas l'énergie suffisante pour gérer son avantage. Elle craque à 15/40 sur son service à 2-1. Forte de deux débreaks consécutifs, soutenu par son capitaine, Golovin reprend le jeu en main. En s'appuyant sur un coup droit frappé en entrant dans le court, elle épuise les dernières forces de sa rivale.

Francesca Schiavone (ITA) bat Amélie Mauresmo (FRA) 7-5, 6-3

Francesca et Amélie sont à peu près dans la même situation, c'est a dire en manque de confiance. Le début du match est trè haché, les joueuses perdent tour tour leur mise en jeu. Petit à petit, l'italienne prend ses repères et lorsque l'échange s'installe elle est plus à l'aise. Mais Mauresmo se détache 5-3. A ce moment la, on voit beaucoup de fébrilité chez Amélie. Francesa recolle à 5-5 et break la Française, elle remporte le 1er set 7-5.
Amélie est alors touchée psychologiquement etse fait breaké d'entrée. La suite est connue et l'Italienne s'impose ..

jeudi 12 juillet 2007

Derniers résultats:




GSTAAD : Après un mois passé sur gazon, retour pour ceux qui le veulent sur terre battue. Les francais s'en sortent plutot bien.

Richard Gasquet (FRA/N.3) bat Kristof Vliegen (BEL) 6-3, 6-4
Igor Andreev (RUS) bat Potito Starace (ITA/N.8) 6-3, 7-5
Gaël Monfils (FRA) bat Jiri Vanek (CZE) 6-1, 6-4
Paul-Henri Mathieu (FRA/N.5) bat Feliciano Lopez (ESP) 4-6, 6-4, 7-6 (7/4)


BASTAD

Gilles Simon (FRA) bat Juan Monaco (ARG) 6-4, 6-4
David Ferrer (ESP/N.2) bat Nicolas Massu (CHI) 6-3, 3-6, 6-3
Carlos Moya (ESP) bat Thomas Johansson (SWE) 6-2, 6-3

Sébastien change d'entraineur




« Après mon élimination à Wimbledon, j’ai ressenti le besoin de couper avec le tennis, de prendre du recul. J’effectue mon retour sur les courts aujourd’hui dans le Sud de la France. J’ai pris une décision importante. Je quitte Bruno Clément. Après avoir longuement réfléchi, je me suis dit que je ne pouvais pas continuer ainsi. J’ai besoin d’avoir quelqu’un à mes côtés à plein temps. Je vais donc m’entraîner avec Bernard Fritz, l’entraîneur de mes débuts professionnels. Il est prévu que je reprenne la compétition à Indianapolis ou à Washington. »


http://arnaudclement.over-blog.net/

mardi 10 juillet 2007

Voila quelques petites nouvelles :

  • Le Capitaine de l'équipe de Fed Cup Russe ne pourra accompagner son équipe aux Etats Unis la semaine prochaine. Sa demande de visa a été refusé.
  • Maria Sharapova a déclaré forfait pour la Fed Cup. Elle aurait du être alignée la semaine prochaine face aux USA.
  • Samantha Stosur a elle aussi déclaré forfait, elle ne sera pas dans l'équipe Australienne.

lundi 9 juillet 2007

Federer, toujours et encore.


Comme l'année précédente, Rafael Nadal est venu rejoindre Roger Federer en finale de Wimbledon, mais cete année, le combat fut plus rude.


Roger Federer (Sui, 1) bat Rafael Nadal (Esp, 2) 7/6 4/6 7/6 2/6 6/2


Le numéro 1 mondial n’a pas tardé à entrer dans son match. Malgré des retours flottants, il a vite mis en difficultés son adversaire, ballotté par son revers croisé incroyable. Le premier break avalé (3/0), après un jeu de relance durant dix bonnes minutes remporté sur une énorme faute de Nadal, le Bâlois a ensuite été contrarié. Perturbé par une réaction d’orgueil de Nadal et des coups de défense en bout de course, il se faisait transpercer à chacune de ses venues au filet (3/3). Les deux joueurs ne lâchaient alors plus leurs mises en jeux et le tie-break était inévitable. Très efficace dans ce domaine, le tenant du titre continuait d’être aussi agressif et cet acharnement payait sur sa cinquième balle de premier set (7/6, 9 points à 7).

Déjà mené au score par deux fois dans cette 121e édition du tournoi, Nadal ne décrochait pas aussi facilement. En claquant son premier ace de la partie, il s’installait en tête de la deuxième manche et n’était guère inquiété sur ses jeux de service. La finale perdait alors de son intensité mais quelques revers croisés de l’Espagnol cinglaient pour rappeler qu’il était bel et bien là. Ce dernier, qui sortait vainqueur de la plupart des rallies de fond de court, commençait à sérieusement faire douter son adversaire. Federer, confronté à deux balles de balles, sortait alors trois aces pour recoller (3/3). Malgré ce tour de force, c’est Nadal qui était le maître sur le court en distribuant parfaitement le jeu. En toute logique, il faisait le break au meilleur moment et revenait à sa hauteur (6/4). Impressionnant, Nadal n’en démordait pas et restait fidèle à sa stratégie, faite de coups frappés ou slicés sur le revers adverse. Gêné et jamais vraiment dominateur dans l’échange, le Bâlois affichait une moue résignée, à l’image de sa finale à Roland Garros. Il fallait attendre le 8e jeu de la troisième manche pour le voir enfin redevenir le joueur que l’on connaît (4/4). Un jeu blanc en poche, il se remettait la tête la première dans sa tentative de break. Incapable de le réaliser, il se heurtait à un Nadal qui avait mis en place la même tactique que sur terre battue, loin derrière sa ligne et balançant des grosses gifles aux quatre coins du court. Malgré quelques soubresauts sur sa mise en jeu, le Suisse s’offrait alors un nouveau tie-break, un exercice qui le transfigurait.

Auteur d’emblée du mini-break sur un coup droit pleine ligne, celui-ci faisait la course en tête et lâchait quelques frappes à plat de mammouth qui lui permettaient de virer en tête (7/6, 7 points à 3). Ce nouvel avantage avait le mérite de le libérer mais cette bouffée d’oxygène ne durait qu’un temps puisqu’il se faisait surprendre sur son service dans la foulée (2/0). Agacé par son manque de clairvoyance sur les balles réclamées à la vidéo, qui lui donnait tort à chaque fois, il s’énervait avant que l’Ibère ne se fasse strapper le genou droit (4/1). Conscient qu’il fallait garder des forces, le Suisse lâchait cette quatrième manche des deux mains (6/2) avant de revenir plus fort dans la dernière ligne droite. La ruse aurait pu être payante si, en face, le rythme était retombé. Car plus le match avançait, plus Nadal semblait en pleine forme. Après avoir manqué deux balles de break dans le 3e jeu, il ne rechignait jamais à prendre le filet et secouait encore son adversaire. En plein doute, Federer sortait de façon inexplicable la tête de l’eau pour effacer quatre balles de break en deux jeux ! Désormais devant au score, il breakait sur un magnifique coup droit long de ligne et claquait trois aces pour s’envoler (5/2). En pleine euphorie, il se faisait violence et plaçait un smash rageur avant de s’écrouler sur le gazon en pleurs sous les yeux de Björn Borg, présent dans la Royal Box (7/6 4/6 7/6 2/6 6/2).

sport24


«Chacun des titres est spécial, mais jouer un champion comme Rafa, ça veut dire beaucoup, et égaliser le record de Bjorn aussi. C’est un joueur fantastique et il va être là pour encore longtemps, donc je suis content de ce que je prends avant qu’il rafle tous les titres !»

dimanche 8 juillet 2007

Interview Marion Bartoli

Venus Williams semblait injouable...
M.B. : Elle frappait toujours plus fort. Elle servait si fort que ça me faisait mal au poignet. Je ne vois pas qui peut la battre quand elle joue comme ça sur gazon. C'est impossible. Quand quelqu'un sert à 120 miles par heure (près de 200 km/h), tu n'as pas le temps de te dégager. Et contre Justine Henin, je n'ai pas pris de tels retours.

Vous ne vous êtes pas laissée prendre par la pression d'une première finale de Grand Chelem ?
M.B. : Je n'étais pas nerveuse. Je n'ai pas perdu à cause de ça. J'ai joué aussi bien que je pouvais. Considérant ma fatigue, le fait que ce soit ma première finale, j'ai fait du bon boulot.

Avant de rentrer sur le Central, que ressent-on ?
M.B. : Ce matin, je me suis senti très bien, en forme. Une heure avant le match, l'émotion est arrivée. On commence à venir vous voir en vous disant qu'il faudra donner la tenue du match et la signer pour le musée. On vous explique que vous êtes en finale de Wimbledon que cela n'arrivera peut-être qu'une fois dans votre vie. Mais je n'étais pas impressionnée par elle. Même à l'échauffement, quand elle frappait fort.

Avez-vous un regret ?
M.B. : Perdre mon premier service. Je devais le tenir. Je reviens ensuite à 3-3. Si je l'avais tenu, j'aurais pu être à 4-2. J'ai commis des doubles fautes à des moments cruciaux, en en mettant un peu trop dans la deuxième balle car je savais qu'elle allait m'agresser en retour. Pour le reste, je n'ai rien à me reprocher. Je savais que je serais présente.

Votre parcours sensationnel et inattendu n'atténue-t-il pas la déception de la finale ?
M.B. : Maintenant, non. Pour moi, tenir ce trophée, c'est une des plus belles choses. Je déteste perdre. Je déteste vraiment ça. C'est vrai que ce que j'ai fait est étonnant. Mais maintenant, ce qui reste, c'est que j'ai perdu. Je déteste recevoir le trophée de la finaliste, je déteste ça. Je déteste perdre. C'est inscrit en moi. Que quelqu'un ait un trophée au-dessus du mien, c'est insoutenable. Tout le monde va me dire, ce n'est pas grave, c'est super. Bien-sûr que c'est très bien mais je suis faite et programmée pour gagner. J'aurais bien aimé qu'après Amélie Mauresmo, il y ait le nom d'une Française au palmarès. Voir celui de Venus Williams, ça me plaît moins.

Parviendrez-vous à rester à ce niveau ?
M.B. : Si je reste concentrée sur mon tennis. Il y a eu trop de choses qui se sont passés. Je vais rentrer chez moi, dans un endroit beaucoup plus calme. Tout redeviendra comme d'habitude. C'est très bien de revenir sur terre, de retourner au travail. Si je continue à jouer comme ça, je serai à coup sûr dans le Top 10.

samedi 7 juillet 2007

Trop dur pour les Français

Fatigue, stress, jouer sur le center court en face d'un numéro un mondial ou de Venus Williams, cela fait beaucoup de paramètres difficiles pour les Français.

Venus Williams (USA/N.23) bat Marion Bartoli (FRA/N.18) 6-4, 6-1
L'entame de match est largement à la faveur de l'aînée des Williams. Sous l'oeil envieur de sa soeur cadette Serena présente dans les tribunes, Venus prend les choses en main dès les premiers échanges. Grâce à un service canon, dont le plus rapide a été kilométré à 201 km/h, l'Américaine ne tarde pas à s'échapper dans le premier set. Les relances sont puissants et la pression sur le service de la Française palpable : Bartoli est menée 3-0 suite à une malheureuse double faute.


Orgueilleuse, Marion ne lâche pourtant pas le morceau. Remportant son premier jeu à 3-1, la Française reprend vie au service : de 25% de premières balles, elle en sert désormais 62%. La marge est énorme, son retour dans le match aussi. Elle aligne trois jeux d'affilée et fait douter Williams qui ne s'attendait pas à ça. Au pied du mur, Venus sert des boulets de canon que Bartoli a bien du mal à renvoyer. Après un jeu blanc, l'Américaine fait le break salvateur au 12e jeu, d'une volée rageuse au filet pour empocher le premier set (6-4).
Un score logique, tant Williams a pris en main les échanges en faisant 15 coups gagnants pour seulement 6 fautes directes au premier set. Si le retour de Bartoli a été héroïque, la peine accumulée pour remonter et tenir le score l'a achevée. La seconde manche est une balade de santé pour Venus, qui s'échappe en breakant dès le 2e jeu de la manche... mais la balade tourne court, la kiné étant appelée pour soigner les deux finalistes coup sur coup : le pied gauche pour BartoliSi Bartoli signe un jeu blanc au retour sur le court, Williams ne tremble pas pour tenir son avance. En réduisant ses efforts, Venus claque de grands coups droits qui laissent Bartoli loin de la balle. Le double break en poche à 5-1, l'Américaine ne manque pas de finir le match sur sa mise en jeu, d'un service canon dirigé sur le corps de son adversaire.
Venus Williams peut lever les bras au ciel : l'Américaine, tête de série N.23, devient la vainqueur la moins bien classée de toute l'histoire du tournoi. Vainqueur à l'arraché 9-7 au troisième set face à Lindsay Davenport en 2005 lors de son dernier succès à Londres, Venus entre plus facilement dans le cercle fermé des quadruples vainqueurs de Wimbledon, derrière trois autres légendes : Martina Navratilova (9 titres), Steffi Graf (7) et Billie Jean King (6). Marion Bartoli se consolera avec une 11e place mondiale inédite au classement WTA. et l'adducteur gauche pour son adversaire.

«Je suis déçue avec ce résultat mais je tiens à remercier tous les spectateurs du Centre Court pour leur soutien. La numéro 1 mondiale sur gazon, c’est Venus, alors félicitations à elle et au jeu qu’elle a produit ici. Pour moi, jouer sur le Centre Court a été un rêve et il n’a été possible que grâce à un seul homme : mon père. Merci papa ! Je serai heureuse l’année prochaine de revenir ici, participer à la finale, avec le trophée entre les mains cette fois»
Roger Federer (SUI/N.1) bat Richard Gasquet (FRA/N.12) 7-5, 6-3, 6-4

Souvent dominé dans les échanges mais très pugnace, Gasquet se battait sur chaque coup et profitait des erreurs de Federer pour se procurer quatre balles de break dans la première manche. Mais à chaque reprise, le numéro un mondial réagissait grâce à une très bonne première balle de service, soit sur des aces (20 au total), soit sur des services gagnants. Celui-ci trouvait la solution en usant de slices courts pour se mettre en meilleur position d'attaquer.


Sur deux nouvelles montées à la volée, Federer parvenait à sortir autant de coups gagnants pour remporter sur le fil le premier set 7-5. La chance était passée pour Gasquet qui était parvenu à trouver quelques fois l'ouverture grâce à un bon coup droit. Dès lors, la rencontre prenait une tournure bien plus favorable au quadruple tenant du titre. Federer haussait le rythme de l'échange et continuait de servir admirablement bien. Les aces s'enchainaient (7 dans la deuxième manche) et les coups gagnants aussi (14 pour seulement 3 fautes directes).
Le Bâlois prenait la direction des opérations dès le deuxième jeu pour ne plus laisser l'once d'un espoir, à Gasquet, de revenir. Le Français ne baissait pourtant pas les bras, contrairement à ce qu'il avait déjà l'habitude de faire lorsqu'il se sentait dominé par son adversaire. Il faisait l'effort de rester dans la partie en remportant plus aisément ses mises en jeu. Le quatrième demi-finaliste dans l'histoire du tennis masculin français (après Leconte, Pioline et Grosjean) à Wimbledon cédait tout de même la deuxième manche sur le score logique de 6-3.
Très solide et toujours patron sur le court, Federer savait qu'une cinquième finale consécutive sur le gazon londonien se présentait à lui. Avec son jeu tout en cadence et sa maîtrise en service-volée, le détenteur de dix titres en Grand Chelem asphyxiait Gasquet, auteur de dix points seulement en retour de service lors des deux dernières manches. Le magicien suisse bouclait le match sur sa première balle de match malgré un dernier sursaut d'orgueil de Richard.
«Je savais que Richard Gasquet allait être fatigué. Avant le match, le pouvais le voir dans les vestiaires s’échauffer et il avait déjà du mal à faire ses lacets. Mais une fois que le corps est chaud, on peut oublier ce genre de problèmes en match. Il avait joué un match phénoménal samedi et j’avais énormément apprécié de le voir jouer 90 coups gagnants ! C’était un tennis incroyable et j’espère que Richard rentrera sera dans le top mondial bientôt»
Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Novak Djokovic (SER/N.4) 3-6, 6-1, 4-1 ab

"J'ai arrêté parce que j'avais une infection à un doigt de pied, avançait Djokovic. Hier c'était très gonflé et je n'ai pas dormi. Ce matin, je pouvais à peine marcher. Le dos aussi était un problème et en général je suis épuisé."

L'exploit des Français



Deuxmagnifiques matchs réalisés hier par Marion Bartoli et Richard Gasquet. Marion découvre les joies d'une finale de grand Chelem tandis que Richard découvre celles d'une demi-finale.






Marion Bartoli (FRA/N.18) bat Justine Henin (BEL/N.1) 1-6, 7-5, 6-1


Justine débute son match sur les chapeaux de roue, elle empêche Marion de développer son jeu et aligne le revrs gagnants. Marion est impuissante, n'arrive pas à contrer Justine et est totalement dominée. Justine remporte le premier set très facilement 6-1. De retour sur le terrain, Marion lance un coup d'oeil dans le public et apperçcoit Pierce Brosnan. Justine commence le début du deuxième set sur le même rythme qe celui de ma première manche, elle fait le break d'entrée, mais Marion piquée à vif réagit et débreak aussitot grâce à de très beaux contres, elle fait jeu égal avec la Belge. Marion prend l'avantage en breakant Justine mais celle-ci refait son retard. A 5-5, Marion sauve deux balles de break et remporte sa mise en jeu. Elle mène donc 6-5 et met de la pression sur Justine qui craque, Marion remporte le deuxième set surun jeu blanc. Dès le début du troisième set, Marion break Justine, mais ne s'arrete pas là, elle enchaine 5 jeux d'affilés, et mène 5-0. Justine remporte alors sa mise en jeu et Marion sert pour le bonheur. Elle se qualifie pour la finale de Wimbledon sur un retour trop long de Justine.

Venus Williams bat Ana Ivanovic 6-3 6-4

Richard Gasquet (FRA/N.12) bat Andy Roddick (USA/N.3) 4-6, 4-6, 7-6, 7-6, 8-6

Richard Gasquet, souvent critiqué à cause de son mental friable a fait taire tout le monde.

Dès les premiers points, Andy Rocddick faisait parler sa puissance et comme attendu dominait les échanges. Il avait en face de lui un Richard trop tendre. Andy était intouchable sur ses mises en jeu, pendnar deux set, il ne laissait alors aucunes chaces au Français. Mené de deux sets et d'un break, Richard lacha ses coup, il recolla au score dans le 3ème set et emmena Roddick au tie-break. Richard survola ce tie-break. Dans le 4ème set, les deux hommes font jeu égal, Richard enchaîne les revers gagnants et comme dans le set précédent emmène Andy au tie-break, une fois de plus Richard s'es sort le mieux. Il recolle alors à deux sets partout. Roddick ne resistait que grâce a la puissance de sa première balle, le français qui developpait un tennis impressionnant, breaka une ultime fois l'Américain et se qualifie pour sa première demi-finale de grand chelem.

Roger Federer (SUI/N.1) bat Juan Carlos Ferrero (ESP/N.20) 7-6(7/2), 3-6, 6-1, 6-3
Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Tomas Berdych (CZE/N.7) 7-6(7/1), 6-4, 6-2
Novak Djokovic (SRB/N.4) bat Marcos Baghdatis (CYP/N.10) 7-6, 7-6, 6-7, 4-6, 7-5


"Ce que j'ai vécu pendant ces deux semaines, je ne sais pas comment j'ai fait pour le surpasser et me qualifier pour les demi-finales. Après 9 h et 30 minutes de jeu en deux jours, si vous êtes humain, vous ne pouvez pas être au top de votre forme. Ce n'est pas très encourageant pour ma demi-finale, mais Nadal a été à peu près dans la même situation, même s'il a joué moins longtemps que moi aujourd'hui. Depuis six mois, je joue le meilleur tennis de ma vie."

jeudi 5 juillet 2007

Toujours et encore de la pluie.


Venus Williams (EU/N.23) bat Svetlana Kuznetsova (RUS/N.5) 6-3, 6-4
Ana Ivanovic (SER/N.6) bat Nicole Vaidisova (CZE/N.14) 4-6, 6-2, 7-5


C'était la première fois que je jouais sur le court central, gagner de cette façon c'est extraordinaire. J'avais joué sur les trois autres grands courts centraux du circuit mais jamais ici. J'étais un peu nerveuse. J'ai toujours pensé que je pouvais gagner, même quand j'étais menée. Sur les balles de match, je savais que je devais prendre ma chance. Je n'allais pas attendre de voir si elle allait faire la faute ou pas. J'aime prendre des risques."

Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Mikhail Youzhny (RUS/N.14) 4-6, 3-6, 6-1, 6-2, 6-2

L'inspiration est venue un peu tard, A partir du troisième set, j'ai été plus agressif, j'ai bougé plus vite et j'ai essayé de faire quelque chose avec chaque balle. Il servait très bien. J'ai lutté, même quand c'était difficile. J'ai profité de ma première occasion de break dans le troisième set et après tout a changé."


Marcos Baghdatis (CHY/N.10) bat Nikolay Davydenko (RUS/N.6) 7-6(7/5), 7-6(7/5), 6-3
Novak Djokovic (SER/N.4) bat Lleyton Hewitt (AUS/N.16) 7-6(10/8), 7-6(7/2), 4-6, 7-6(7/5)
Tomas Berdych (CZE/N.7) bat Jonas Bjorkman (SWE/N.19) 6-4, 6-0, 6-7(6/8), 6-0.

Une grande première pour Richard et Marion

Marion Bartoli (FRA/N.18) bat Michaella Krajicek (PB/N.31) 3-6, 6-3, 6-2


Marion Bartoli a confirmé son exploit des huitièmes de finale, où elle avait sorti l'une des meilleures joueuses de l'année, la tête de série N.3 Jelena Jankovic, en répondant coup pour coup puis set pour set à la jeune Michaella Krajicek.

A 18 ans, la Néerlandaise représentait un piège parfait pour la Française. Discrète après son premier titre, sur gazon, à 's-Hertogensbosch en 2006, la demi-soeur de l'ancien vainqueur de Wimbledon (1996) prénommé Richard, elle avait taillé sa route dans le tableau dames avec autorité.

Son tennis agressif, qui s'appuie sur une bonne première et une grande efficacité dans ses coups joués vers l'avant ont pris Bartoli de vitesse dans la première manche. Avec 60% de premières balles, Krajicek peut tranquillement lancer ses attaques. Elle breake à 4-2, et confirme en alignant les aces.
Bartoli a beau sautiller comme d'habitude entre les points, son tennis hyperactif et ses prises à deux mains, qui lui donne l'allure d'une Monica Seles à la mode hexagonale, semble trop lent. L'idée que son éprouvant match de la veille face à Jelena Jankovic pèse dans ses jambes fait son chemin. Au premier jeu du deuxième set, elle réussit pourtant un jeu blanc avant l'unique interruption de la partie.

De retour sur le court, les rôles s'inversent instantanément. C'est maintenant Krajicek qui semble au ralenti sur les longues courses de fond de court et qui peine au service. Sur ses secondes balles, la Néerlandaise est aussi vulnérable que Bartoli.
Cette dernière a remis son service à l'endroit pendant la pause au vestiaire. Elle ne perd qu'un point sur ses cinq premiers jeux de service du set pour conclure à 40/30, sans trembler à 6-3. Krajicek ne tient plus l'échange.
Le dernier set offre quatre jeux de très grande intensité. Krajicek sert mieux. Mais les nerfs craquent finalement au cinquième jeu. A 30/A, sur une seconde balle, elle voit une balle échapper à son revers à cause d'un faux rebond. Michaella hurle sa frustration et bloque quelques larmes de frustration.

Bartoli, qui avait flanché à Roland-Garros en huitièmes, sait cette fois faire abstraction de l'enjeu. Elle pilonne son adversaire et fait le break (3-2), avant de doubler son avantage au terme d'un passionnant septième jeu (5-2). Krajicek retrouve tout son tennis offensif pour sauver quatre balles de double break avant de s'avouer vaincue.

Venus Williams (USA/N.23) bat Maria Sharapova (RUS/N.2) 6-1, 6-3.
Justine Henin (BEL/N.1) bat Serena Williams (USA/N.7) 6-4, 3-6, 6-3


Richard Gasquet (FRA/N.12) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA/WC) 6-4, 6-3, 6-4


Richard Gasquet était favori, c'est ce qu'il a démontré tout au long de son 4e tour. Face à Jo-Wilfried Tsonga, l'invité qui jouait à ce niveau pour la première fois de sa carrière, le N.1 français a dicté sa loi. Une nouvelle fois face à un compatriote, après Nicolas Mahut au 2e tour et Edouard Roger-Vasselin au 3e. Si l'attente a été interminable pour les deux Tricolores, qui patientent depuis lundi pour entrer sur le court, la rencontre a été prompte, 1h42 de jeu, même si elle a été interrompue une fois par la pluie...

Trépignant sur place, Tsonga commence, pied au plancher, à frapper de grands coups droits sur le service de son adversaire, qui perd sa mise en jeu d'entrée de partie. Un instant déboussolé, le Biterrois revient une première fois à hauteur du Manceau, puis une seconde lorsque Tsonga d'empare à nouveau de son service (4-4). Jo-Wilfried ne passe plus de premières balles, Gasquet en profite un peu plus pour passer devant en harcelant le Manceau sur son revers. Un troisième break vient poncter la première manche après 39 minutes de jeu (6-4).

Tsonga essaye alors de calmer ses ardeurs et monte plus souvent au filet, comme son adversaire qui use à merveille des services-volées. Si ses tentatives sont nombreuses, les fautes directes du Manceau s'accumulent tout autant : 40 au total sur le match. Beaucoup trop pour espérer déborder un Gasquet impérial en défense de fond de court. Réalisant le break d'entrée de deuxième manche, Richard tiendra sa mise en jeu jusqu'au bout, finissant le set sur jeu blanc, avant que la pluie n'interrompe la partie (6-4, 6-3).
Au retour des vestiaires après une heure et demie de pause forcée, Tsonga s'emballe un peu plus et balance autant ses coups que des aces, dix sur l'ensemble de la partie. Ses bonnes premières balles lui sauvent la mise à plusieurs reprises, avant que Gasquet ne fasse la différence à 4-4. Le break de Gasquet au 9e jeu est fatal à Tsonga, qui voit son adversaire filer vers ses premiers quarts de finale en Grand Chelem.
Après Mahut, Roger-Vasselin et Tsonga, le N.1 français ne rencontrera pas un quatrième Tricolore sur sa route vers les demi-finales : Paul-Henri Mathieu a échoué dans sa tentative de qualification face à Andy Roddick. Ce sera bien le N.3 mondial qui sera opposé à Gasquet pour une place dans le dernier carré londonien.


Andy Roddick (USA/N.3) bat Paul-Henri Mathieu (FRA) 6-2, 7-5, 7-6 (8/6)
Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Robin Soderling (SWE/N.28) 6-4, 6-4, 6-7 (7/9), 4-6, 7-5

mardi 3 juillet 2007

Amélie Mauresmo éliminée



Nicole Vaidisova (SRB/N.14) bat Amélie Mauresmo (FRA/N.4) 7-6(8/6), 4-6, 6-1




Comme l'année dernière à Roland-Garros, Nicole Vaidisova a sorti Amélie Mauresmo en huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem. La Tchèque, qui était breakée dans le premier set et qui a ensuite sauvé trois balles de set dans le tie-break, a fait chuter la tenante du titre.
C'est la première fois depuis 2002 (elle n'était pas présente en 2001) que la Française est éliminée avant les demi-finales. La déception est à la hauteur des orages qui ont interrompu la partie à trois reprises.
D'emblée, Mauresmo s'était pourtant installée dans "son" court central. Elle breake dès le deuxième jeu. Son jeu commence soudainement à se déliter. Vaidisova refait surface mais, de manière générale, les deux protagonistes semblent très tendues et commettent beaucoup de fautes. La Tchèque prend des risques en coup droit alors que la Française commet quelques bourdes au filet et accumule de manière inquiétante les double-fautes.


Les deux joueuses sont incapables de conserver leur mise en jeu (quatre breaks consécutifs). L'incertitude demeure jusqu'au bout de cette première manche. Dans le jeu décisif, Mauresmo mène 6/3 et est ainsi trois fois en mesure de remporter la mise. Sur un retour manqué en chop de revers et deux points mal négociés en défense, dont un sur sont propre service, elle 6/8 en encaissant cinq points de suite...
Malgré tout, la Parisienne reste dans la partie. Vaidisova, qui n'a pas l'habitude de briller sur gazon, pratique toujours un jeu à haut risque, genre "bombardier Sharapova". La tenante du titre reprend le contrôle des échanges et parvient à faire le break dès que l'ouverture se présente à 3-2.
Moins de fautes directes, des échanges mieux menés, de bonnes premières balles, les joueuses deviennent plus consistantes. La troisième interruption due à la pluie ne perturbe pas le rythme de Mauresmo qui remporte le deuxième set sur sa mise en jeu.


Mauresmo n'arrive cependant pas à enchaîner. Ses problèmes au service persistent : "Le service ne marchait pas bien" , a-t-elle confirmé. Le service est un point essentiel sur herbe et ça ne se passe pas bien depuis Eastbourne."
Vaidisova assène quelques passings qui font mal comme elle avait balancé des grands coups droits à Roland-Garros, l'année passée déjà au stade des huitièmes de finale. Le scénario qui avait vu Mauresmo fléchir Porte d'Auteuil se répète. Elle avait perdu 7-6, 2-6, 1-6 à Paris. Elle s'incline 1-6 à Wimbledon. "J'ai galéré tout le match pour trouver le rythme" a expliqué Mauresmo. Ça s'est effondré sur la fin."
Sa rivale du jour est loin de possèder la science tactique qui est la sienne, sans parler de son expérience ou de la variété de ses coups, mais elle présente une insouciance et une puissance qui rappelle une certaine Maria Sharapova en 2004.
Amélie Mauresmo, qui avait remporté quatre titres en 2006, n'a pu en défendre qu'un seul : Anvers. L'Open d'Australie, l'Open de Paris et Wimbledon ne lui appartiennent plus. Elle conclut : "Je n'ai jamais ressenti les sensations de l'année dernière. Dans l'ensemble, j'ai été meilleure sur gazon que sur terre, mais après le match d'aujourd'hui c'est difficile de rester positive". Elle n'a pas dépassé le stade des huitièmes en Grand Chelem cette année, sortie trois fois par des joueuses tchèques : Lucie Safarova (à Melbourne et Paris) et Nicole Vaidisova.




Marion Bartoli (FRA/N.18) bat Jelena Jankovic (SRB/N.3) 3-6, 7-5, 6-3




Marion Bartoli a réussi une nouvelle performance. Dans la lignée de son huitième de finale à Roland-Garros, meilleure performance d'une Française cette saison Porte d'Auteuil, la Française fait encore mieux en se qualifiant pour son premier quart de finale en tournoi du Grand Chelem. Et efface un début de saison, qui a commencé très lentement, en restant une fois de plus la dernière Française en lice dans un tournoi majeur.


La 18e joueuse mondiale a tiré les leçons de sa déroute à Paris. Refusant de subir les échanges, la Française opte, en début de match, pour davantage de montées au filet, histoire d'imposer son coup droit à deux mains et empêcher la tête de série n°3 d'accélérer le jeu. Pourtant, l'entame de match ne se passe pas comme prévu. Jankovic breake la Tricolore d'entrée. Très bonne en défense, la Serbe remet tout et réalise même un triple break pour mener 5-2 dans le premier set. Puis c'est la pluie qui s'invite.


Au retour des vestiaires, la pluie semble avoir rafraichi les idées de la Française qui prend le service de son adversaire. Mais Jankovic va vite remettre les choses en ordre en breakant à son tour pour remporter le premier set (6-3). Marion Bartoli sent pourtant le vent tourner. Quasiment à égalité avec la Serbe au niveau des statistiques, la Française voit Jankovic passer moins de premières balles et faire beaucoup plus de fautes directes.
Il n'en faut alors pas moins pour la Tricolore qui reprend l'assaut du filet pour imposer sa loi. Et ça marche. Malgré un chassé-croisé au début du deuxième set où les deux joueuses vont se prendre leur service tour-à-tour, Marion Bartoli profite de l'énervement de Jelena Jankovic pour aligner trois jeux d'affilée et mener 5-2, avec service à suivre. On se dit alors que le set est gagné mais c'est mal connaître la Serbe.


La récente demi-finaliste à Roland-Garros retrouve ses premières balles et fait davantage courir Bartoli. Elle impose la puissance de ses coups droits pour déborder la Française qui commence alors à se plaindre de la cuisse gauche. Jankovic revient à cinq jeux partout. Bartoli accuse le coup mais ne se démonte pas pour autant. Après un nouveau break, elle n'a plus qu'à confirmer ensuite sur son service. Jankovic subit les échanges et cède logiquement la seconde manche (6-3, 5-7).
Au troisième set, les deux joueuses vont à nouveau jouer au chat et à la souris. Bartoli breake d'entrée mais concède trois jeux d'affilée avant une nouvelle interruption pour cause d'averse. Comme au premier set, cette interruption va perturber la Serbe mais, cette fois-ci, elle lui sera fatale. Bartoli revient à égalité puis refait le break (6-3, 5-7, 3-4). Jankovic aura bien l'occasion de revenir avec trois balles de débreak mais le vent a définitivement tourné. Bartoli remporte finalement la rencontre (3-6, 7-5, 6-3) et se qualifie pour ses premiers quarts de finale en Gtand Chelem où elle affrontera la Néerlandaise Michaella Krajicek.

lundi 2 juillet 2007

Beaucoup de pluie

Beaucoup de pluie et très peu de matchs

Serena Williams (USA/7) bat Daniela Hantuchova (SLQ/10) 6-2, 6-7 (2/7), 6-2
Tamira Paszek (AUT) bat Elena Dementieva (RUS/12) 3-6, 6-2, 6-3
Justine Henin (BEL/1) bat Patty Schnyder (SUI/15) 6-2, 6-2
Michaella Krajicek (PBS/31) bat Laura Granville (USA) 6-3, 6-4
Ana Ivanovic (SER/N.6) bat Aravane Rezaï (FRA) 6-3, 6-2
Nicole Vaidisova (RTC/N.14) bat Viktoria Azarenka (BLR) 6-4, 6-2
Svetlana Kuznetsova (RUS/N.5) bat Agnieszka Radwanska (POL) 6-2, 6-3

Marcos Baghdatis (CHY/10) bat David Nalbandian (ARG/23) 6-2, 7-5, 6-0.
Tomas Berdych (CZE/N.7) bat Lee Huyng-Taik (COR) 6-4, 7-6 (7/2), 7-6 (7/4)
Jonas Bjorkman (SUE/19) bat Wayne Arthurs (AUS) 6-2, 6-1, 6-4
Mikhail Youzhny (RUS/14) bat Jarkko Nieminen (FIN/18) 7-5, 7-6 (7/5), 6-3

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