Sebastien Grosjean

Sébastien, comment te sens-tu au lendemain de ta victoire face à Arnaud Clement ?

Pas trop mal. Physiquement, ce n’était pas un match très dur. C’est plutôt mentalement que c’était fatigant. Avec Arnaud, on se connaît par cœur. On déteste se jouer. Ce n’était vraiment pas marrant. C’est pour ça, le public n’a pas assisté à un grand match de tennis. Après, c’est toujours bien d’avoir gagné. Dans l’optique de Roland-Garros, il est important d’engranger les victoires.

Tu as déclaré après le match que tu avais ressenti une douleur au tendon rotulien droit. Peux-tu nous en dire plus ?

En fait, je me suis bloqué le genou lors de mon premier match face à Hanescu. Je n’ai rien ressenti durant la rencontre, je n’avais pas mal. C’est hier matin que la douleur est apparue. J’ai donc pris des anti-inflammatoires avant de rencontrer Arnaud. Finalement, plus le match avançait et mieux ça allait. Je n’ai pas été gêné. Ce matin, au réveil, c’était nickel. J’ai pu taper la balle pendant une heure sans problèmes. Je continue les soins mais ça ira pour demain.

Tu vas jouer une place en demi-finale face à l’Espagnol Ramirez Hidalgo. Que sais-tu de ce joueur ?

A vrai dire, pas grand chose. Je n’ai jamais eu l’occasion de le voir à l’œuvre. On m’a dit qu’il tapait très bien en coup droit, que c’était un grand bagarreur. Je m’attends donc à un gros combat physique. Comme la terre est un peu glissante, il est difficile de défendre correctement. Il va falloir que je l’agresse pour ne pas subir le jeu.